Anesthésie dentaire : tout dépend du soin… et vous avez parfois le choix
Par Dr DEMRI, mis à jour le 23/07/2025 à 13H05
Temps de lecture : ~ 3 minutes

1. Quels sont les types d’anesthésie en cabinet dentaire ?
En dentisterie, l’anesthésie permet de garantir un soin indolore. Il existe plusieurs formes adaptées à la situation :
- Anesthésie topique : un gel ou spray anesthésiant appliqué localement (gencives, muqueuses).
- Anesthésie locale : une injection dans la zone à soigner (la plus courante).
- Anesthésie loco-régionale : pour insensibiliser un ensemble de dents ou une moitié de la mâchoire (ex. mandibule).
- Analgo-sédation : médication ou protoxyde d’azote pour détendre le patient.
- Anesthésie générale : très rare, réservée aux actes lourds ou en bloc opératoire.
2. Comment le choix se fait selon le type de soin ?
C’est principalement la nature du soin qui détermine le type d’anesthésie :
- Pour un détartrage ou une simple consultation, aucune anesthésie n’est nécessaire.
- Pour une carie simple, on utilise souvent une anesthésie locale par injection.
- Pour des extractions ou implants, une anesthésie locale plus profonde peut être réalisée.
- En chirurgie complexe (dents de sagesse incluses, greffe osseuse…), une anesthésie générale peut être envisagée.
Le praticien évalue la durée, la douleur potentielle, la localisation et bien sûr, l’état de santé du patient.
3. Le patient peut-il choisir son anesthésie ?
Oui et non. Dans la majorité des cas, c’est le dentiste qui détermine la méthode la plus adaptée, selon le soin à réaliser.
Mais si plusieurs options sont possibles (gel ou injection, avec ou sans sédation), le choix peut se discuter avec le patient :
- En cas de peur des piqûres, un gel topique peut précéder l’injection.
- Pour les enfants ou les personnes très anxieuses, une analgo-sédation peut être proposée.
L’important est de garantir le confort tout en assurant l’efficacité du soin.
4. Quelques exemples concrets
Voici des cas pratiques pour mieux comprendre :
- Une carie légère sur une dent de devant → parfois soignée sans anesthésie ou avec un gel local.
- Un abcès sous une molaire → anesthésie locale profonde, parfois en deux temps.
- Une greffe osseuse pour implant → anesthésie locale renforcée, voire sédation consciente.
- Un enfant avec des soins multiples → sédation légère ou même anesthésie générale en milieu hospitalier.
5. Et en cas de phobie ou d’anxiété ?
La peur du dentiste est très fréquente. Certains patients évitent même les soins à cause de l’anesthésie.
Dans ces cas, le praticien peut proposer :
- Une explication rassurante du protocole à l’avance
- L’utilisation de gel anesthésiant avant injection
- Une sédation légère par gaz ou médicament
- Un suivi spécifique avec un praticien formé à la gestion de l’anxiété
L’objectif est toujours le même : soigner sans douleur… et sans appréhension.
Conclusion
Choisir la bonne anesthésie dentaire, c’est une question de sécurité, de confort et de précision. Chaque soin est unique, chaque patient aussi. En discutant avec votre praticien, vous trouverez ensemble la solution la plus adaptée à votre situation… pour que le passage au fauteuil reste une expérience sereine.
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